On a beau aimer ce pays et ses autorités politiques, cela n’empêche pas d’être souvent bouleversé par certaines questions, comme par exemple celle qui est relative à Ferdinand Ayité depuis quelques heures. Comment se fait-il que cet journaliste considéré comme un gibier de potence, une horreur ici au Togo, un déchet recherché pour être jeté dans les oubliettes d’une prison puisse jouir d’une reconnaissance internationale prestigieuse comme le prix du Comité pour la Protection des Journalistes CPJ, basé à New-York ? Si le monde applaudit abondamment un fils que nous les parents, nous rejetons carrément, c’est que quelqu’un est fou. Soit c’est nous les Togolais qui sommes fous ou bien c’est le monde.
