A l’occasion de ses 4 ans d’existence, le Bloc Alternatif Togolais pour une Innovation Républicaine a invité ce 31 mai 2023 un parterre de journalistes et de responsables de média pour un diner dans un des restaurants huppés du marché Dékawowossimé à Cacaveli. Voici un décryptage de ce parti dont le message retient visiblement l’attention d’un nombre grandissant de Togolais.
A peine était-il né et cherchait à faire ses premiers pas que les élections législatives et locales ont pointé le nez. Mais qu’à cela ne tienne, jeune ne veut pas dire incapable et aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. BATIR s’est présenté devant les électeurs et le résultat a été plutôt surprenant: deux sièges de députés et 6 sièges de conseillers locaux (dont un de maire) ont été gagnés par le tout nouveau parti qui venait de faire son apparition sur l’échiquier politique.
A l’analyse, on peut dire que le succès précoce de Batir a été une question de chance; la chance que le parti est né de la collaboration de plusieurs personnes qui ont eu à avoir d’importantes réussites dans leurs vies individuelles et n’ont pas rechigné à transposer sur le terrain politique, les expériences acquises.
Même s’il n’est pas un parti élitiste, BATIR a la particularité que le cœur de son réacteur est aujourd’hui formé de gens qui ont la science de réussir dans les divers domaines où ils travaillent. Ingénieurs, médecins, hommes d’affaires, commerçants, universitaires, entrepreneurs, enseignants…Ses leaders viennent d’origines parfois très modestes, mais ils ont tous ce point commun qu’ils savent comment construire du concret et du prospère, souvent à partir de presque rien. Et quand ils parlent du Togo, ils en parlent comme si c’était une énorme entreprise qui appartiendrait à l’immense famille des Togolais; une entreprise que chacun devrait participer à rendre florissante à travers le don de soi, le travail bien fait et la préservation de la paix.
C’est une autre façon de faire la politique que propose BATIR qui dit être défenseur de la social-démocratie, à l’instar du parti CDU qui mène depuis plusieurs décennies déjà, le développement de l’Allemagne, la première puissance économique d’Europe.
Economie de marché, initiative privée, protection des plus faibles à travers des mesures sociales comme l’assurance maladie pour tous ou l’allocation chômage; voilà la vision de ce parti qui va sûrement s’ancrer définitivement dans le paysage politique dès les prochaines élections.
Mais comme c’est à l’œuvre qu’on reconnaît le bon artisan, nous attendons que cette jeune formation avance pour juger de son efficacité.
N’djo