LA PRESSE AURAIT PU EMPECHER L’INCENDIE DU MARCHE D’AGOE

par SIKAA JOURNAL

Le développement sera très difficile, tant qu’il y aura le refus de respecter et de faire bien fonctionner nos institutions.
Dans le Togo d’aujourd’hui, il y a peu de respect pour la justice, pour la police, pour l’église, pour les organisations de la société civile etc.
Surtout la presse est foulée au pied. Elle est constamment attaquée, affaiblie, parfois même persécutée. Pourtant, les médias détiennent souvent des solutions précieuses pour le progrès du pays.
Si on avait par exemples écouté la presse, en l’occurrence les alertes du journal Sika’a, des détecteurs de fumée auraient déjà été placés depuis longtemps dans les marchés à 30.000f la pièce. Des caméras de surveillance pour localiser les départs d’incendie l’auraient également déjà été (en moyenne avec 500.000f seulement). Des bouches d’incendie seraient sur les marchés et on aurait de l’eau pour une réaction rapide en cas de besoin. Des équipes de sapeurs-pompiers constituées de volontaires auraient déjà été mises sur pied dans plusieurs communes. Ces idées auraient pu prévenir la tragédie qui s’est passée hier, le 21 décembre 2023 au marché d’Agoè-Assiyéyé.

La presse va continuer à être décriée, accusée d’incompétence, d’irresponsabilité, et de manque de professionnalisme, faisant ainsi oublier son potentiel constructif pour notre société.

Le soutien et la reconnaissance du rôle essentiel de la presse sont nécessaires pour qu’elle puisse efficacement attirer l’attention sur les dangers, les opportunités et les chemins vers un avenir meilleur.

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